Le français est une langue où l'accentuation est dite postlexicale et nondistinctive. Ceci rend difficile l'intégration de cette langue dans les modèles linguistiques fondés sur la métrique. Cependant, si l'on prend compte l'interaction de l'accent final primaire (AF) et de l'accent initial secondaire (AI), on peut postuler un rôle de l'accentuation dans le traitement de la parole. En effet, on a montré avec l'EEG que que AI facilite l'acces au léxique et interagit avec le traitement sémantique. Il s'agit maintenant d'étendre ces investigations à AF et d'autres paradigmes afin de décrire la dynamique temporelle du traitement des deux indices prosodiques.